Skip to main content

Étude réalisée dans le but d’évaluer les ressources psychologiques et psychiatriques dans le cadre d’une chirurgie bariatrique. Les principaux résultats mettent en évidence une hétérogénéité dans l’offre de soins et une prise en charge post-opératoire peu proposée. Cependant, une évaluation psychologique est proposée quasi-systématiquement en pré-opératoire. 


POSTER SCIENTIFIQUE

Activité psychologique et psychiatrique dans les centres spécialisés et intégrés de l’obésité (CSO et CIO) dans le parcours de soins d’une chirurgie bariatrique.

Objectif

De nombreuses contre-indications psychopathologiques concernant la chirurgie bariatrique existent, soulignant l’importance d’une évaluation psychologique ou psychiatrique avant ces interventions. L’objectif de cette étude était d’évaluer les ressources et pratiques psychologiques et psychiatriques des centres spécialisés et intégrés de l’obésité (CSO et CIO).

Matériel et méthodes

Les coordinateurs des CSO et CIO ont été contactés par mail afin de récolter des informations générales sur les centres (e.g. nombre de chirurgies bariatriques). Dans un second temps, les psychologues et psychiatres de chaque centre ont complété un questionnaire anonyme évaluant leurs pratiques professionnelles et la systématisation du parcours de soins.

Résultats

78% des coordinateurs (n=25/32) ont répondu à notre enquête. Nous avons pu constater que l’offre de soins n’est pas similaire entre ces différents centres. Si nous pouvons relever une similarité en ce qui concerne les pratiques des psychologues (n=26) et des psychiatres (n=10), il faut souligner que certains centres n’ont pas de psychologues ou de psychiatres, ou que ceux-ci ont un temps de travail peu important compte tenu du nombre d’opérations réalisées dans l’année. Les professionnels déclarent principalement rencontrer les patients avant (56%) ou avant et après l’opération (30%). Tous les professionnels font des évaluations psychologiques et 3 professionnels sur 4 réalisent des entretiens de soutien ou proposent une psychothérapie.

Conclusion

Nos résultats soulignent la structuration des CSO et CIO vis-à-vis de l’évaluation psychologique ou psychiatrique. La prise en charge post-opératoire est peu proposée. Il serait pertinent de créer des recommandations pour ce suivi à long-terme post-opératoire.

Auteurs

Lamore K.1
Kaci S.1
Carette C.2
Bretault M.2
Bouillot JL.3
Naudé AJ.2
Gribe-Ouakine S.2
Czernichow S.2,4
Flahault C.1


1 – Laboratoire de Psychopathologie et Processus de Santé, Université Paris Descartes, Boulogne-Billancourt
2 – Service de nutrition, CIO Ile-de-France, hôpital Ambroise-Paré, Boulogne-Billancourt
3 – Service de chirurgie digestive et métabolique,hôpital Ambroise-Paré, Boulogne-Billancourt
4 – Université Versailles Saint-Quentin, Versailles

Soutien financier

Aucun

Congrès où le poster a été présenté

32ème Journées scientifiques de l’Association Française d’Etude et de Recherche sur l’Obésité (AFERO), 14-15 janvier 2016, Paris, France